Purifie-moi !
Regardons le courage et l’humilité de cet homme qui ose s’exposer tel qu’il est devant Jésus et l’interpeller. Jésus est touché par sa confiance et sa lucidité : il a besoin d’être sauvé.

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : «Je le veux, sois purifié. » A l’instant même sa lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : «Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant, on venait à Lui. Mc 1, 40-45

Dans notre vie, la lèpre du péché peut nous atteindre insidieusement ; mais avons-nous réellement le désir d’en guérir en implorant Jésus avec confiance ? Il peut nous délivrer et nous redonner la joie du pécheur pardonné qui reçoit la force de se relever et de témoigner de l’Amour Miséricordieux de Dieu.

Thérèse ne se décourage pas de ses imperfections mais se tourne vers Dieu : 

Comment une âme aussi imparfaite que la mienne peut-elle aspirer à posséder la plénitude de l’Amour ? O Jésus, mon premier, mon seul Ami, toi que j’aime uniquement, dis-moi quel est ce mystère ? [….] Moi, je me considère comme un faible petit oiseau, seulement couvert d’un léger duvet. Je ne suis pas un aigle, j’en ai seulement les yeux et le cœur, car malgré ma petitesse extrême, j’ose fixer le Soleil divin, le soleil de l’Amour et mon cœur sent en lui toutes les aspirations de l’Aigle… Ms B 4v°

Comme Thérèse, n’ayons pas peur de nous approcher de Dieu en toute vérité.

Rappelle-toi que ta Volonté sainte est mon repos, mon unique bonheur
Je m’abandonne et je m’endors sans crainte entre tes bras
O mon divin Sauveur. PN 24, 32