Je connais mes brebis…
St Jean précise dans un autre verset : Il les appelle chacune par son nom (Jn 10,3) ; et à chacun d’entre nous, Jésus dit : Tu as du prix à mes yeux et je t’aime. (Is 43, 4)
Écoutons donc, dans l’évangile qui nous est donné ce dimanche, Jésus, notre bon Pasteur :
En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » Jn 10,11-18
Mes brebis me connaissent.
Ne nous laissons pas égarer par les gourous de toutes sortes, bergers mercenaires pour qui les brebis ne comptent pas vraiment.
J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie… Celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Jésus réaffirme sa Mission universelle. Déjà le 8 février, nous l’avons entendu déclarer : Partons ailleurs, afin que, là aussi, je proclame la Bonne Nouvelle. Mission donnée à l’Église et à laquelle chaque Baptisé est appelé à participer. Ste Thérèse de l’Enfant Jésus l’a bien compris lorsqu’elle écrit :
Je veux être fille de l’Église et prier dans les intentions de notre Saint Père le Pape, sachant que ses intentions embrassent l’univers. Ms C, 33
Prière : Méditons le magnifique Psaume 22.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
A travers ce passage que Thérèse cite au début de son Manuscrit (A, 3), elle exprime l’amour miséricordieux de Dieu tout au long de sa courte existence :
Je me trouve à une époque de mon existence où je puis jeter un regard sur le passé ; mon âme s’est mûrie dans le creuset des épreuves extérieures et intérieures ; maintenant comme la fleur fortifiée par l’orage je relève la tête et je vois qu’en moi se réalisent les paroles du psaume XXII. (Le Seigneur est mon Pasteur, je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans des pâturages agréables et fertiles. Il me conduit doucement le long des eaux. Il conduit mon âme sans la fatiguer… Mais lors même que je descendrai dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal, parce que vous serez avec moi, Seigneur !…)
Comme elle, relisons notre vie où alternent prés d’herbe fraîche… eaux tranquilles et ravins de la mort… Renouvelons notre confiance au Seigneur qui est toujours avec nous ; Il nous conduit par le juste chemin.
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